Histoire du Musée

1996

Dans les années 80, l’Union pour la Culture Populaire en Sologne monte un spectacle »livre vivant », joué à Chaon : « Raboliot » adapté du livre de Maurice Genevoix. C’est ainsi que naît, dans l’idée de nombreux Solognots, l’association de Chaon et du braconnage.

En 1983, une nouvelle équipe municipale, avec Pierre Gardet, Maire et Raymond Aucante, Adjoint, s’approprie la suggestion de l’UCPS : Pourquoi pas une Maison à thème à Chaon, une Maison du Braconnage ? Les priorités communales, les obstacles divers dont financiers, les problèmes de site de la future Maison entraînent le report du projet. Les aléas d’une vente d’un terrain à la commune, qui finalement ne se fera pas -et qui durera de 1990 à 1994- amènent les élus à modifier le choix de l’emplacement pressenti.

Mais le temps n’a pas été perdu et le projet de Maison du Braconnage a refait surface, confié à Wilfrid Baudin, architecte et à Pierre Aucante, muséographe. Il prend forme sur le papier.

Course avec le calendrier, chasse aux subventions (la commune de Saint-Viâtre abandonne même une substantielle aide de 500 000 F au profit de Chaon), soutien des collectivités locales et de l’Etat, et les élus opiniâtres, soutenus par de nombreux bénévoles, réussissent leur pari. Fin 1994, le projet est bouclé !

Il est chiffré à 2 315 000 francs, la municipalité garantissant un apport économisé durant toutes ces années de 750 000 francs. Pas d’emprunt grâce aux subventions négociées avec acharnement par « nos 2 élus ».

En 1995, Pierre Gardet et Raymond Aucante sont réélus, avec comme objectifs la construction et l’ouverture de cette Maison du Braconnage.

Architecte, muséographe, artisans, élus, employés municipaux, bénévoles, nul n’épargne sa peine. Et c’est le 1er mars 1996 qu’Alain Paveau, maçon de Chaon, donne le premier coup de pelle. En octobre, la maison est construite, couverte. Le 31 mai 1997, c’est l’ouverture.

Et depuis ?

Depuis, plus de 70 000 personnes ont visité le site. Si, en 2010, la tempête Xynthia a décoiffé la Maison, celle-ci a revêtu les couleurs du printemps, avec une muséographie revisitée.

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